Orne
l'Orne est un département français sinistré appartenant à la région de Normandie
L'Orne en quelques mots
Les habitants de l'Orne ne sont pas les Ornythorinques, mais les Ornicars.
Ils ont la propriété de se rendre invisibles quand bon leur chante...
Parfois on les cherche partout, et c'est de là que vient cette expression hermétique "Mais où est donc Ornicar"
Les habitants de l'Orne habitent dans des ornières. La monnaie là bas est encore le Louis d'Or ou le Reichmark.
La Capitale est Alençon, mais sa capitale culturelle est Saint Denis sur Sarthon où le peuple Dyonisien dit les " Saint Deniois" ont diffusé leur savoir sur bien des hectares.
Les sous-capitales sont : Argentan et Mortagne-au-Perche
On y produit deux magnifiques breuvages à base de pommes, le cidre, faiblement alcoolisé, avec tout pleins de p'tites bulles, contrairement au cidre Breton, celui de l'Orne est un vrai cidre. Et aussi le calvados , qui lui n'a pas de p'tites bulles mais pour compenser ce manque, le calva (on l'appelle aussi comme ça) est fortement, très fortement alcoolisé. Cette boisson porte le même nom que le département situé au nord de l'Orne, également producteur du-dit breuvage, les ornicars l'ont d’ailleurs très mauvaise et sont persuadés (à tort) que celui qui est produit chez eux est le meilleur. Le gibolin est aussi un alcool local qui sert à tout : linge, tâches de gras, bain de bouche, décap'pied et aussi pour la cuisine régionale. A noter (véridique !) que le calva peut aussi servir à dégivrer les pare-brises en cas de panne du chauffage du véhicule.
Villes
Mortagne-au-Perche: Plus connue sous le nom de la capitale du boudin dont l’évènement immanquable de l'année est bien sûr la célèbre " Foire au Boudin "
Développement de l'Orne
L’Orne n’a malheureusement pas connu la révolution industrielle des siècles passés, son niveau de développement est donc resté au Moyen-âge.
Ainsi, si par folie vous décidez de vous rendre dans ce département, préparez-vous en conséquence, car on ne trouve ni EDF et encore moins d’eau courante. Il est de tradition de prendre un bain une fois dans l’année quand les odeurs ne sont plus supportables.
On ne trouve que très peu de chemin pour aller dans l’Orne, pas de route, pas de bitume seulement quelques routes boueuses. Il est impossible de s’y rendre en voiture, une fluctuation magnétique due à l’odeur empêche tous appareils modernes de fonctionner correctement. Il existe néanmoins un service express de calèche si vous êtes pressés, comptez tout de même 2 à 3 mois pour traverser le département.
La monnaie européenne appelée "Euro" n'y est encore que trés peu répandu. Les Ornais préfèrent le troc à cette monnaie "bien diabolique, ma foi" comme disent les anciens, des poullailles ou bien quelques litrons de gniole sont la monnaie d'échange la plus utilisée et surtout la plus appréciée surtout du coté de Saint Denis sur Sarthon
Il existe aucun service public dans l’Orne ceux-ci étant décentralisés dans une région bien moins sauvage. Néanmoins la tête d’un facteur de couleur a été aperçue au bout d’une pique sur la place du village nommé Alençon, croyant une invasion des Sarrasins.
Le tourisme dans l'Orne
Il y plein de choses à voir dans l'Orne : Le Mont St Michel (qui est dans la Manche), Deauville, Trouville et Honfleur (qui sont dans le Calvados)... Sinon, il y a le village de Croute qui est juste à côté de Camembert et puis le musée du Ménil Gondouin avec sa magnifique collection de charrues à mettre avant les boeufs.
Dans l'Orne il y a aussi Domfront et Dompierre, deux villages qui doivent leurs noms à leurs fondateurs : deux frères sud américains Don Front et Don Pierre qui ne sont autres que les cousins du célèbre Don Diégo dé la Véga (alias Zorro, bien sûr)! Mais ils n'ont aucun lien, comme certaines personnes mal renseignées le prétendent, avec Don Jonhson avec qui les deux frères n'étaient pas "amiami".
Autre curiosité, le village de Saint-Fraimbault, qui mérite d'avantage par son fleurissement (4 fleurs), que par sa rivière, la pisse.
D'un point de vu gastronomique, ne passez pas à côté d'un bon "claquos" au lait cru. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre le claquos n'est pas une spécialité mexicaine (comme le tacos) mais un bon vieux camembert de derrière les fagos, euh pardon, les fagots qui vous claque le bec ! CARAMBA ! Dans le genre spécialités mexicaines, on a aussi le calvados (alcool costos de la sierra andainna) et bien sur le jambon à l'os ! Et viva le sous commandant Marcos mais pas les spéculos qui ne sont pas de notre mexique!
Language de L'Orne
Authentique avec traduction pour les parigots ou les mayennais ne sachant pas conduire leur bagnole sans permis :
Ornais courant :
" Cha fut men père qu'entrit l' prémi. Nos gens écouotaient après nouos dé d'pis qu'il-avaient rarrivé. J' les vei aco. Men père assis à sa pllèche, sen blâodôt nei eun miot éfalé, sa casquette à visyire dé tcheû ramountée hâot sus ses qu'veus. Ma mère dé d'bouot d'aras la carre dé la tablle, sen devaunté byin agenci sus ses cotillouns d' droguet. Eune môque, no l'érait entendeûe. La couosène 'tait ilo, enter leûs déeus. Eune gamène grosse coume ryin - eune écrêle, coume érait prêchi l'pépé Panyi - heingue dé piâo, qui nouos guettait v'nin d'aveu d's uus neis à mitan évarés. No-z-érait creû qu'ol avait chômé, coume eune quenâle acraunchounée. "
Traduction :
" Ce fut mon père qui entra le premier. Nos parents nous attendaient depuis leur retour. Je les vois encore. Mon père assis à sa place, son blouson noir à demi ouvert, sa casquette à visière de cuir remontée haut sur ses cheveux. Ma mère debout tout contre l'angle de la table, son tablier bien ajusté sur ses jupons de droguet. Une mouche, on l'aurait entendue. La cousine était là, entre eux deux. Une gamine très fluette - une crevette d'eau douce, comme aurait dit Pépé Le Panier - au teint basané, qui nous regardait venir avec des yeux à demi effarés. On aurait dit qu'elle avait manqué de nourriture, comme une enfant arrêtée dans sa croissance. "
Alors quand on vous dit que c'est sous dévelloppé ... ti croâ maint'nant ?
Le village de Flers
Flers est un village dans l’Orne ou la mauvaise odeur culmine,il faut savoir qu’en vieux Français Flers signifie « qui sent mauvais », certaines mauvaises langues pensent qu’il faudrait 99x10⁵⁹ tonnes de produit à chiottes pour rendre l’air respirable pour la majorité de la population hors Flériens. Une curiosité locale, le chateau, construit sur une fosse à purin.
Le Flériens possède un accent horrible qui consiste à avaler le début d'une phrase et accentuer de façon horrible la dernière syllabe du mot de fin de phrase ce qui donne à peu près « J’sais pôôôôôôôô » ou encore «J’suis pôôô contennttt». Il est très difficile pour un non initié de comprendre un Flériens.
Parfois le Flérien s’exile hors de son territoire pour découvrir le monde, mais il est vite perdu et crie au secours « J’rentre à Flerrrsss ».
Flers est aussi connue pour sa boulangerie traditionnelle ou le pain est fait a l'ancienne artisanalement, La Mie Caline.
Certains Flériens adorent leur pays au point de le faire savoir partout, la plupart des murs de la ville étant tagués au stylo bic "NIQUE LA FRANCE" est la citation la plus en vue. PS: La police locale en à déduit qu'il fallait faire de nouvelles infrastructures sociales pour récompenser ces artistes.
Flers dispose aussi du plus grand camping gratuit de France, nommée " AIRE D'ACCUEIL POUR GENS DU VOYAGE" Hasard ou pas, depuis l'ouverture de ce camping, la tuyauterie en cuivre de tous les voisins a disparue..
Le flérien a aussi l'expression "Heulo !", quant il aperçoit une chose qu'il n'a jamais rencontré avant (notamment lorsqu'il visite un autre département que le sien.
Il faut savoir qu'à Flers on a souvent la gueule de bois mais la langue de bois par contre on ne connait pas, en effet cette ville n'est pas conseillée pour les personnes naïves.
Industrie de Flers :
Faurecia : Principal employeur de Flers, équipementier automobile.(C'est toujours une curiosité d'aller visiter cette entreprise, alors que rares sont les automobiles dans l'Orne...)
Charal : Il faut bien qu'il vienne de quelque part, le steack haché que vous avez mangé ce midi...
Charles Amand : producteur d'andouilles. (Flers n'est qu'a une trentaine de kilomètres de Vire, la capitale des andouilles !)
Roval : la conception, le développement, la fabrication et le conditionnement de tous les produits d'hygiène corporelle et capillaire, de soin et de parfumerie à Marque De Distributeur ou privée. (Les fournisseur extérieur n'ayant plus assez de stock pour fournir les services municipaux de produit à chiotte, il a bien fallu que la ville s'approvisionne quelque part... C'est pourquoi Roval est né !
Dermophil Indien: et oui, c'est près de la Ferté Macé. On vous laisse deviner les composants de ce produit.
Anecdotes
- Le carrefour des cinq becs ne doit pas son nom aux cinq rues qui y convergent, mais au nombre de becs de gaz du lampadaire qui s'y trouvaient. (Oui, il y a un lampadaire a cinq becs à Flers !! Ça vaut bien un nom de carrefour !)
- Les ronds-points carrés de Flers. Inutiles car il n'y a pas d'automobiles dans l'Orne.
- La rue des dames qui pissent, a coté du marché couvert, ainsi nommé en raison du manque de latrines dans cette ville.
- Dans l'Orne y'a pas de numéros pour les adresses, tout le monde habite "le bourg, 61---" ce qui décontenance beaucoup les téléopérateurs qui vous téléphonent toujours au moment où vous mangez vos brochettes de tripes (spécialité du sud de l'Orne) et qui sont en Afrique du Nord ou en Roumanie et qui découvrent que là c'est pas mieux que chez eux...
Célébrités
- François MOREL qui r'présente bin son départ'ment et qui v'in du côté d'Flers, bon diou !
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